Festival La Rochelle Cinéma (fema) – Journal de bord – Jour 4

Chers lecteurs, chères lectrices, continuons notre plongée au cœur du fema pour sa 52° édition, au travers de ce quatrième jour, qui fut plein de surprises.

Le cinéma contre le harcèlement

Nous commençons la journée par faire la queue et ce sans contremarque (car il n’y en avait plus), pour un film pour enfants (comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessus). Il s’agit d’un film d’animation mêlant stop-motion et animation 2D classique, dans lequel officie un adolescent obèse qui subit du harcèlement à cause de son poids (ce qui me parle directement étant moi-même dans cette situation).

Il est le fruit d’une coproduction de la République tchèque, de la Slovaquie et de la France. C’est l’adaptation du roman éponyme, La vie, en gros de Mikaël Ollivier (écrivain français), qui est pour lui un roman semi-autobiographique.

Me trouvant parmi les premiers de la file d’attente, j’entre sans encombre dans la salle, je m’installe aux premiers rangs et me trouve face à face avec Ben, la star du film, une marionnette d’environ 50 cm. La distributrice du film et le coproducteur français ont eu la charmante idée de l’amener afin d’expliquer aux enfants comment le film fut conçu.

Ce qui donna lieu à une séance de questions/réponses très animée, pour le plus grand plaisir des personnes dans la salle ; à l’issue de laquelle, ils ont pu se rapprocher pour voir de prêt la marionnette.

Une souffrance partagée

Après ce joli moment, pas de temps à perdre, car si pour la séance qui suit, j’ai pu obtenir une contremarque par un ami. Je ne voulais pas rater cette séance, croyez-moi, car il s’agit de Senso de Luchino Visconti (cf miniature de l’article).

Vous n’êtes pas sans savoir qu’en 2015 le fema à accordé une rétrospective à Luchino Visconti, pendant laquelle j’ai pu revoir et découvrir des films tels que : L’Innocent, Sandra, Mort à Venise, Le Guépard, ou bien encore Rocco et ses frères. Que des films dans l’ensemble qui m’ont plu ou beaucoup plu, donc forcément, je suis plutôt impatient de découvrir un autre de ses films sur grand écran.

Qu’elle ne fut pas ma déception, lorsque j’ai compris que ça allait être 2h de torture, à voir une femme subir les méfaits d’un jeune homme dont elle s’est éprit, qui se joue d’elle et va la faire irrémédiablement souffrir.

Personnellement, je ne viens pas voir des films pour souffrir (c’est assez rare que j’apprécie cela en tout cas), et malgré toutes les qualités techniques du film et de ses interprètes, je n’ai pas réussi à passer outre son sujet qui m’était insupportable.

En tout cas, si comme moi il peut vous arriver de tomber sur le mauvais film d’un cinéaste, que cela ne vous empêche pas d’en découvrir d’autres, car sinon vous risquez de tomber à côté de merveilles.

Toujours plus d’émotions

Puis direction le théâtre Verdière pour ma dernière séance de la journée, avec un des premiers téléfilms de Michael Haneke : Trois chemins vers le lac.

On y retrouve déjà pas mal d’éléments de son cinéma, c’est assez agréable de voir que dès ses débuts tout était là : sa mise en scène, son choix de narration, son côté assez taiseux, et surtout ses rapports sociaux, affectifs, familiaux et amoureux.

Il y a selon-moi un passage très émouvant dans le film, lorsque le personnage principal féminin fait ses adieux à son père, je ne vous en dit pas plus pour ne pas vous gâcher la scène, mais c’est bouleversant.

Le film fini, je me dépêche de rentrer, afin d’attraper le dernier bus me ramenant au plus près de chez moi, car demain je me lève une fois encore assez tôt.

Sur ce, je m’arrête là pour aujourd’hui, je vous dis à demain et encore merci de m’avoir lu.

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