Chers lecteurs, chères lectrices, continuons notre plongée au cœur du fema pour sa 52° édition. Au travers de ce troisième jour, nous retrouvons avec grand plaisir le soleil, et il faut bien l’avouer : ça fait un bien fou.
Une conclusion en beauté
Après une courte nuit, je suis de retour dès le matin, afin de voir le 3e et dernier film consacré à l’hommage à l’actrice Ninón Sevilla, Prends-moi dans tes bras qui est à ce jour mon préféré avec l’actrice. Les organisateurs étaient agréablement surpris de voir la salle du Dragon 5, quasiment pleine, surtout pour une séance du matin ; ça commence fort, ça fait plaisir à voir.
Concernant l’histoire du film, il s’agit d’une jeune femme qui, pour payer les dettes de son père, se retrouve exploité par plusieurs hommes. Elle finit par quitter son modeste village de pêcheur et devient une grande star, mais ça ne la rend guère heureuse, bien évidemment il est aussi question d’amour, mais aussi de politique, et c’est possiblement pourquoi le film me plaît tant.
Je vous laisse découvrir de quoi il en retourne plus précisément, en allant le voir en salle, lors de sa ressortie le mercredi 10 juillet 2024, grâce aux Films du Camélia.
Un peu de Cannes à la Rochelle
Pour information, aujourd’hui je n’avais pas besoin de contremarque, donc je n’oublis pas de vous en parler, juste ce ne sera pas pour aujourd’hui encore, mais ça viendra, car c’est un système que j’apprécie, malgré ses détracteurs ; j’en ai encore croisé aujourd’hui, c’est fatigant, surtout pour les bénévoles.
Remis de mes émotions, il était temps pour moi de manger un petit quelque chose avant de reprendre la direction des salles obscures, avec au programme cet après-midi, une table ronde du Collectif 50/50 autour de la programmation à l’ère post-#metoo.
Sachant que le festival a eu la merveilleuse idée de lui dédier la plus petite salle du festival et de mettre en face un film très attendu, All We Imagine as Light de Payal Kapadia et en sa présence, j’avais peur de me retrouver bien seul à cette table ronde. Mais finalement c’était plein et qui plus est extrêmement intéressant.
Vous pourrez retrouver un compte rendu de cette table ronde sur le site de l’AFCAE, Association française des cinémas d’art et d’essai, à l’adresse suivante : https://www.art-et-essai.org
Le cinéma muet à toute allure
Puis il était déjà l’heure pour moi d’assister à ma dernière séance du jour, Tu m’appartiens ! de Maurice Gleize en ciné-concert par Alvaro Bello à la guitare, accompagné par Thierry Chauvet-Peillex à la batterie et Patricio Lisboa à la contrebasse. Musicalement, c’était assez original, j’ai rarement entendu ce genre de musiques sur un muet, mais ça marchait drôlement bien.
Quant au film, on a l’impression de voir une grosse production de l’époque, c’est assez épatant pour un film français. Que ce soit les décors, les lieux où se déroulent l’action, ou bien encore le nombre de figurants, on sent qu’il y a des moyens à l’écran, avec également l’utilisation de maquettes pour certains plans (ce qui a également un coût).
Si vous voulez en savoir un peu plus sur l’histoire, il s’agit d’une course poursuite, sur une durée de 24h, afin d’attraper un échappé du bagne qui, s’il n’est pas arrêté dans les 24h, aura réussi à commuer sa peine, car après vingt ans, il y a prescription, or ils arrivent au terme de ces 24h… Tout un programme, comme vous pouvez le voir.
Je termine ma journée alors qu’il n’est pas encore 20h, je quitte le festival exténué malgré tout, et je suis bien content de rentrer chez moi, sachant que demain sera une journée bien remplie. Sur ce, je vais m’arrêter là pour aujourd’hui, je vous dis à demain et merci de m’avoir lu.
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