Festival La Rochelle Cinéma (fema) – Journal de bord – Jour 2

Chers lecteurs, chères lectrices, continuons notre plongée au cœur du fema pour sa 52° édition, au travers de ce deuxième jour, et première journée à proprement parlé ; car bravant la tempête, ce n’est pas 3 films que j’ai vu, ni 4, mais bel et bien 5 !

Une matinée japonaise

Pour voir autant de films il m’a fallu venir tôt, afin d’obtenir les précieuses contremarques, afin de ne rien rater des films que je veux voir plus tard dans la journée ; mais je vous en reparlerai plus en détails un autre jour, car nous avons déjà beaucoup à faire aujourd’hui.

Afin de bien commencer la journée, j’ai décidé d’aller voir un film de la sélection pour les enfants, avec le film d’animation Les Enfants loups, Ame & Yuki de Mamoru Hosoda, sortie en France en 2012. N’ayant vu que ses 3 derniers films en date, il faisait partie de ceux qu’il me restait à rattraper, et je suis vraiment heureux d’avoir fait ce choix, car au delà de son scénario prônant le bien être animal, le respect de la nature, à l’image d’un Mon voisin Totoro mais pour les plus grands, il bénéficie d’une qualité d’animation assez incroyable par moments, notamment sur le travail de lumière et sur l’eau, c’est assez bluffant.

À cela s’ajoute un bon scénario et des personnages attachants et vous avez là un combo gagnant qui personnellement m’a fait pleurer à chaudes larmes ; âmes sensibles, la fin est un crève-cœur.

Les Enfants Loups, Ame & Yuki | Eurozoom

Une digestion brésilienne

Après quoi il était temps pour moi de prendre l’air et de savourer mon déjeuner en compagnie de fidèles festivaliers que je croise chaque année.

Après m’être sustenté, il est enfin l’heure de reprendre le chemin des salles obscures avec Baby de Marcelo Caetano, dont c’est le second film, et dont nous avons la chance de l’avoir en avant-première. Ici il est question de prostitution dans le milieu gay de São Paulo, un film qui n’est donc pas fait pour tout le monde, alors qu’il traite de sujets universels : l’amour et la peur de l’abandon, entre autres. La fin est bouleversante, j’ai encore versé ma larme (que voulez-vous on ne se refait pas).

Puis le temps d’une accalmie, avec des amis nous sommes allés nous poser quelques minutes à l’école d’or, au lieu qu’on nomme le préau, où tout un chacun peut venir se reposer, écrire, ou boire un verre à l’ombre des arbres (un lieu très apprécié des festivaliers le plus érudit).

Une course mexicaine

Après quoi je cours voir le second film projeté dans le cadre de l’hommage rendu à l’actrice Ninón Sevilla, Aventurière de Alberto Gout, séance présentée par le critique, Charles Tesson.

Et que vous dire sur ce mélodrame mexicain, si ce n’est que l’introduction du film est une leçon de cinéma à elle seule, qu’au milieu du film un retournement de situation vient tout chambouler, et que le film se termine d’une manière plus qu’osé, avec un plan sur un personnage secondaire.

De plus, la photographie est magnifique, les costumes de danses sont toujours aussi bien travaillés et le casting est un des meilleurs que j’ai vu pour un film mexicain de ces années là.

Une fin de journée austro-américaine

Après quoi j’ai enchaîné avec le seul film de Michael Haneke que j’ai gardé dans mon programme, à savoir Le Septième Continent. Alors je vous préviens tout de suite, pour voir un tel film, il faut s’accrocher ou être masochiste, car il y a un réel rapport d’amour/haine avec un tel film.

C’est à la fois ennuyant et magnifique, chaque plan est parfaitement composé, la photo est assez bien maîtrisée également, ce qui vous oblige à garder les yeux ouverts, pire que ça, le film va même vous donner un regain d’intérêt dans le début de sa dernière partie, mais finalement elle s’éternisera comme toutes les autres parties du film. Je dois avouer ne pas avoir totalement détester, mais je serai bien fou de dire que j’ai aimé.

Malgré tout, après ça il me faut à nouveau me sustenter, ce que je fais rapidement avant d’aller me plonger une dernière fois pour ce jour dans une salle obscure, afin d’y voir le “chef d’œuvre” de John Ford, La prisonnière du désert.

Chef d’œuvre, je ne trouve pas, mais un bon Western, à n’en pas douter. Les décors naturels sont somptueux, tout comme la mise en scène et la photographie, mais quant à l’histoire elle est affreusement banale et ne fonctionne pas sur moi pour plusieurs raisons, notamment que je ne m’attache pas aux personnages, surtout par celui incarné par John Wayne, qui est assez antipathique. Pour autant, je suis certains que c’est un film à voir

Sur ce, je vais m’arrêter là pour aujourd’hui, il commence à se faire tard pour moi et demain, une nouvelle journée s’annonce, je vous dis donc à demain et merci de m’avoir lu.

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