Festival La Rochelle Cinéma (fema) – Journal de bord – Jour 1

Chers lecteurs, chères lectrices, je vous invite à me rejoindre au festival La Rochelle cinéma (fema) pour sa 52° édition, au travers des films que j’irai voir et de mes diverses interactions avec les autres festivaliers et professionnels présents, j’essayerai de vous donner envie d’aller voir ou revoir ces différents films, d’hier, d’aujourd’hui ou bien encore de demain.

Car oui ce qui fait la spécificité de ce festival, c’est qu’on y trouve tous les cinémas, et c’est cette pluralité qui m’a tout de suite charmé. Vous pourrez aussi bien y trouver de belles rétrospectives (Marcel Pagnol / Natalie Wood / Chantal Akerman), de vibrants hommages (Benjamín Naishtat / Françoise Fabian / Michael Haneke / Aktan Arym Kubat), du cinéma de patrimoine avec la sélection d’hier à aujourd’hui, des avant-premières du monde entier avec la sélection ici et ailleurs, des documentaires avec la nouvelle sélection au cœur du doc, une sélection de films pour enfants, puis des rencontres, des tables rondes sur divers sujets, des expositions ; bref il y en a absolument pour tout le monde !

Pourquoi un journal de bord sur le fema ?

Parce que votre humble serviteur est originaire de La Rochelle et que ça fait maintenant 17 ans que je viens au festival sans rater une seule édition. Vous pouvez donc comprendre pourquoi j’ai envie de partager cela avec vous.

Sachez qu’une des spécificités du festival et qu’il n’y a pas de compétition, nous sommes toutes et tous là pour l’amour du cinéma et rien d’autre. C’est pourquoi il n’est pas rare de partager une séances aux côtés de cinéastes et acteurs/trices et de pouvoir échanger avec eux au détour d’un couloir ou tout bonnement sur le vieux port.

Le cadre est magnifique, il fait beau, il fait chaud et il est fort agréable de pouvoir profiter du soleil rochelais entre deux séances.

Et les films ?

Vous allez me dire : « C’est bien beau tout ça, mais tu ne nous as encore parlé d’aucun film » ; et je vous répondrai : « C’est pas faux. »

Mais j’ai une excuse, c’est que le premier jour du festival, seulement deux films sont diffusés, à une demi-heure d’intervalle, dans deux salles qui se trouvent côte à côte ; il s’agit d’un côté du film « officiel » d’ouverture, et d’un autre permettant d’avoir un second choix ou bien d’y aller si on se fait refouler à l’entrée du premier (d’où le décalage d’une demi-heure, oui vous avez deviné).

Une fois n’est pas coutume, mais cette année j’ai privilégié le second choix et non pas l’avant-première du nouveau film de Alain Guiraudie, Miséricorde car je préfère commencer le festival avec quelque chose qui me semblait plus joyeux.

J’ai bien dit « me semblait plus joyeux », car il s’agissait tout de même d’un film noir mexicain des années 1950, Victimes du péché de Emilio Fernandez. C’était loin d’être une comédie, même s’il y a quelques traits d’humour, que c’est chantant et dansant, mais à côté de ça on côtoie la misère et la violence.

Il faut dire que la présentation du film était précédait d’un laïus sur la réforme des retraites qui rend encore plus précaire le travail des personnes permettant au festival d’exister, que ce soit les projectionnistes, régisseurs, etc. Ce n’était pas forcément la joie, ça donnait quelque peu le ton.

Victimes du péché | Les Films du Camélia

Bref, le festival c’est aussi ça, la prise de position politique, afin de mettre en avant des thématiques importantes, enfin on en reparlera, car j’ai prévu d’assister à certaines tables rondes qui vont faire écho à ce sujet.

J’espère que vous serez nombreux et nombreuses à me suivre dans mes pérégrinations cinématographiques et qu’à défaut de vous donner envie de venir au fema, je vous donnerai envie de voir des films.

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