Sous le vent des Marquises : Quand Alain doit jouer Brel, son destin se mélange à celui de l’artiste. Cette rencontre va le rapprocher de sa fille et bouleverser sa vie.
AVIS GLOBAL
Un potentiel en demi-teinte
Déjà, le film a souffert d’une promotion presque inexistante. Difficile donc de créer un quelconque engouement quand il est invisibilisé de la sorte. Malheureusement, pour ceux qui ont eu vent du film, le soufflé redescend bien (trop) vite. Alors que sur le papier, ce regard particulier sur des morceaux de vie de Jacques Brel mélangés à une fiction aurait pu marcher, la réalité est plutôt moyenne.
Au niveau du scénario, je suis restée sur ma faim. Beaucoup de promesses, peu de résultats. Beaucoup d’intrigues annexes, trop de questions sans réponses… Certains axes auraient pu être vraiment bien exploités, mais avec cette petite 1 heure 30, il faut faire des choix et c’est dommage. La réalisation en devient aussi brouillonne : les allées et venues entre fiction et réalité sont une bonne idée, mais pas toujours très clairs. Aussi, on comprend bien trop rapidement l’issu que va avoir le film donc pour le suspense, on repassera.

Un tandem qui fonctionne
Heureusement, ce tandem père/fille incarné par François Damiens et Salomé Dewaels fonctionne très bien et on y croit. D’ailleurs, Salomé Dewaels est une véritable révélation puisqu’elle a su très bien aller chercher de belles émotions ! Aussi bien dans la colère que dans l’amour, son jeu est sincère et joliment incarné. Quant à François Damiens, il nous offre cette pudeur du père maladroit et désolé qui vient toucher le cœur.
Leur relation entre eux est complexe, écorchée et les deux sont très texturés. Une jolie pudeur se dégage de leur rôle respectif, une relation distante mais remplie par de l’amour qui parle et touche à coup sûr !
Le 31 janvier 2024 en salle
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