Je ne suis pas un héros – Rire du pire des mensonges

Je ne suis pas un héros : Louis c’est ce mec super gentil. Et dans son cabinet d’avocat, ce n’est pas un compliment. Le jour où son médecin lui diagnostique par erreur une maladie grave, le regard des autres change : on fait attention à lui, on lui pose des questions et on écoute les réponses, Louis existe enfin ! Alors bien évidemment, il hésite à dire qu’il va très bien.

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JE NE SUIS PAS UN HÉROS

Note : 4 sur 5.

C’est le premier long-métrage de Rudy Milstein qui se donne le luxe d’occuper aussi un rôle secondaire. Cette comédie française est sortie au cinéma le 22 décembre 2023.

Je ne suis pas un héros | Paname Distribution
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On peut rire de tout

C’est sûr qu’il ne faut pas être un héros pour faire croire à tout son entourage qu’on est victime d’un cancer. En s’enfonçant tout seul dans cette situation, Louis creuse sa tombe. L’humour est clairement noir dans cette comédie. On prend un certain plaisir à voir cet homme s’enfoncer dans son mensonge. Plus le temps passe, moins il peut faire marche arrière. Forcément, cela entraîne à des situations bien particulières. D’autant plus quand son meilleur ami est un voisin dépourvu de tout sentiment depuis son AVC. 

En nous faisant rire de la maladie, Je ne suis pas un héros se transforme presque en thérapie. Quel meilleur moyen que l’humour pour combattre la peur de la mort et de la souffrance. Jamais ce film ne vient se moquer des malades, au contraire, il s’attaque à tout ce qui les entoure. Pour faire cela, Vincent Dedienne est d’ailleurs remarquable. Il a ce côté à la fois maladroit, mais aussi très attachant. On rigole avec plaisir de sa situation délirante. 

Je ne suis pas un héros | Paname Distribution
Je ne suis pas un héros | Paname Distribution

Une morale efficace

Cette comédie n’est pas là que pour faire rire. Elle possède aussi un beau message. Elle nous montre à quel point les puissants ont du sang sur les mains, notamment les grands groupes chimiques responsables de nombreuses maladies. Durant ces passages, on voit la douleur des malades. Cette fois, aucune blague, juste la dureté de la réalité. Des passages aussi difficiles que touchant.

Le sens de la moralité est appuyé par la dualité entre Géraldine Nakache et Clémence Poésy. La première joue la porte-parole d’une association de malades, alors que la seconde défend l’entreprise responsable de ces maux. Un symbole puissant pour une comédie plus profonde qu’il n’y parait.    

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