L’Autre Laurens : Gabriel Laurens est un détective privé un peu las, spécialisé dans les affaires conjugales. Lorsque sa nièce Jade déboule dans sa vie pour lui demander d’enquêter sur la mort de son père, frère jumeau de Gabriel, il voit resurgir des souvenirs qu’il pensait enfouis pour toujours. Confronté aux fantômes de son passé, Gabriel est entraîné dans une étrange enquête mêlant faux-semblants, fantasmes et trafic de stupéfiants.
https://platform.twitter.com/widgets.js
Pour ne rien louper, inscrivez-vous à la newsletter gratuite !
L’AUTRE LAURENS
C’est une réalisation du belge Claude Schmitz qui a écrit le scénario avec Kostia Testut. L’Autre Laurens a été présenté à la Quinzaine des Cinéastes au Festival de Cannes 2023. Ce polar belge est sorti au cinéma le 2 octobre 2023.

Le monde tourne autour de lui
L’Autre Laurens tourne autour d’un personnage principal tout simplement fascinant. Porté par l’acteur Olivier Rabourdin, qui livre une performance excellente, ce détective privé est sombre. Le style du film est fait pour le mettre en avant. Cela navigue avec plus ou moins d’aisance entre les genres du polar, de la comédie et de la série B d’action, offrant ainsi une expérience cinématographique riche et pleine de surprises.

On débute bien…
Dans la première partie du film, on explore le trouble d’identité de Gabriel avec son défunt frère. La mort de ce dernier n’empêche pas de se pencher sur leur relation trouble. C’est fascinant de voir comment leur ressemblance physique, bien que frappante, n’entrave en rien la divergence de leurs personnalités. Cette dualité entre la similitude extérieure et la dissemblance intérieure crée un certain nombre de situations cocasses.
… mais ça bloque
Bien que ce polar performe dans son exploration de l’aspect psychologique de Gabriel, l’histoire elle-même ne parvient pas toujours à captiver pleinement. Il y a des moments où l’attention décroche, faute d’une intrigue concluante. Les deux flics apportent une touche d’humour bienvenue, mais ils ne contribuent pas à renforcer la solidité du récit. Cela se ressent aussi dans les séquences impliquant les motards qui s’avèrent pesantes. On a l’impression que le réalisateur force pour incorporer une variété de personnages emblématiques du cinéma américain.

Vous pouvez continuer à me suivre sur Instagram , Twitter et Facebook

Laisser un commentaire