Farang : Sam est un détenu exemplaire. A quelques mois de sa sortie de prison, il prépare assidument sa réinsertion. Lors d’une permission, son passé le rattrape et un accident ne lui laisse qu’un seul choix : la fuite. Cinq ans plus tard, il a refait sa vie en Thaïlande, où il a fondé la famille dont il a toujours rêvé. Mais Narong, le parrain local, l’oblige à plonger à nouveau dans la délinquance. Quand Sam veut tout arrêter, Narong s’attaque à sa famille… Sam va traverser la Thaïlande pour se venger de son bourreau.

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Farang
C’est une réalisation de Xavier Gens qui maitrise le style d’action en aillant fait notamment Hitman et quelques épisodes de la série Gangs of London. Il a écrit le scénario avec Guillaume Lemans (Burn Out). Ce film d’action français est sorti au cinéma le 28 juin 2023.
Un démarrage tardif
Farang met trop de temps à démarrer. Les premières scènes s’étirent avant d’enfin rentrer dans le dur avec le départ pour la Thaïlande. Les parties dédiées au développement de l’histoire sont malheureusement un peu ennuyeuses. On attend avec impatience l’action tant annoncée, mais elle se fait désirer.
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Un déchaînement de violence
Cependant, ce film ne laisse pas indifférent, par son flot de violence. Une belle dose d’hémoglobine est servie aux amateurs de sensations fortes, avec des scènes de bagarre bien réalisées. Le cadrage dynamique ajoute une touche d’intensité à chaque affrontement. On ne trouve ici que des corps à corps saisissants. Bien qu’il y ait certaines exagérations, elles s’inscrivent dans l’ambiance. Toutefois, il est dommage que ces scènes d’action ne soient pas plus nombreuses, car elles constituent le point fort de Farang.
Des moments d’éclat
Nassim Lyes semble coincé dans une expression faciale récurrente. Il a du mal à varier son jeu. Heureusement, le film n’est pas trop exigeant sur ce point, ce qui permet de passer outre. Là où Nassim Lyes brille vraiment, ce sont dans les parties d’action. Il assure pleinement dans les scènes qui demandent de l’énergie et de la présence physique. En revanche, c’est Olivier Gourmet impose tout son charisme dans sa performance parfaite en méchant. Il apporte beaucoup de gravité à son rôle, conférant une présence impressionnante.

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