Dois-Je Le Voir ?

La Maison des égarées : Se retrouver et renouer le contact avec le monde et ceux qui l’habitent. Deux jeunes filles se retrouvent séparées de leur famille à la suite d’un cataclysme. Elles qui ne se connaissaient pas, se retrouvent perdues et sans toit. Elles rencontrent une vieille dame qui offre de les recueillir dans sa maison à l’écart du village. Cette opportunité de repartir à zéro est d’un grand soulagement, jusqu’au jour où d’étranges phénomènes commencent à apparaître…

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La Maison des égarées

C’est une réalisation de Shin’ya Kawatsura. Le scénariste Reiko Yoshida adapte un roman de Sachiko Kashiwaba. La Maison des égarées a été sélectionné au Festival du Film d’Animation d’Annecy 2022. Ce film d’animation fantastique japonais sort au cinéma le 28 juin 2023.

Une Ode à l’Amour

La Maison des égarées offre une belle histoire à la fois pour les petits et les grands. Les éléments se mettent en place de manière progressive, permettant ainsi une parfaite compréhension de l’ensemble. L’une des forces du film réside dans notre attachement envers les deux fillettes, dont les personnages sont si bien développés qu’ils suscitent une réelle empathie de notre part. Le lien qui se crée entre elles est tout simplement magnifique, symbolisant à merveille la véritable essence d’une famille de cœur. C’est une ode à l’amour, à la solidarité et à l’importance des liens qui nous unissent.  

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Quand le Fantastique Fusionne avec la Réalité

Ce film d’animation fantastique nous plonge dans une situation sombre, marquée par les dégâts d’une catastrophe naturelle. Celle-ci fait écho au tremblement de terre et au tsunami qui ont frappé le Japon en 2011.  Après ce départ tristement encré dans le réel, l’aspect mythologique prend le pas, nous transportant dans un univers empreint de mystère. La principale légende qui gravite autour de la fameuse “Mayoiga” est particulièrement fascinante. Dans la légende japonaise, notamment de la région d’Iwate, il s’agit une maison qui bénit les voyageurs perdus.

De plus, les contes secondaires racontés par la grand-mère apportent une dimension supplémentaire, enrichissant ainsi l’univers du film. Avec elle, nous entrons dans les croyances locales avec les Yôkai, des créatures fantastiques issues du folklore nippon, ou encore le Boddhisatva Bosatsu, protecteur des voyageurs et des enfants. C’est grâce à cet aspect fantastique que le film retrouve une dynamique face à un récit devenant mou.  

Une Esthétique Envoûtante

Ce film d’animation très joli est un plaisir indéniable à regarder. La direction artistique et les décors sont magnifiquement réalisés, créant ainsi une atmosphère visuelle envoûtante. Pour créer une parties des dessins, Shin’ya Kawatsura a utilisé des images réelles des zones sinistrées en 2011.  Cependant, il est dommage de constater que certains éléments en 3D n’ont pas été aussi bien gérés. Néanmoins, malgré ces petits défauts, l’ensemble reste agréable à regarder grâce à l’attention portée aux détails et à l’esthétique générale. 

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